Son enfance
La mère de Léon meurt en 1830 et son père meurt en 1837. Un an après la mort de son père, sa grand-mère connaît le même destin.
En 1844, à 16 ans, Léon s'inscrit à la faculté des langues orientales en voulant devenir diplomate. Il remarque vite que les études ne l'intéressent pas et se tourne plutôt vers des lectures personnelles qui éveillent sa curiosité.
Il tient un journal personnel ainsi qu'un recueil de règles de conduite qu'il nourrissait tous les jours. Il pense trouver sa raison d'être dans les travaux de champs et la bienfaisance, mais préférera finalement une vie décousue, rythmée par le jeu et l'alcool.
Écrivain et soldat
Grâce à son frère aîné qui avait intégré l'armée, il va au combat et vit l'aventure et la gloire tant espérée des jeunes de son âge. Il raconte son expérience dans « les cosaques ».
Ses souvenirs d'enfance le rattrapent rapidement et en fit une récit « enfance ». Ce fut un succès. Il écrit alors la suite « adolescence » en 1854, puis « jeunesse » en 1855.
Il n'est pas convaincu de son destin d'écrivain, malgré son succès. Il rejoint donc le régiment quand la Russie déclare la guerre à la Turquie. La mort le révolta et le métier de militaire le dégoûtera définitivement. Il en fera trois récits.
En novembre 1855, Léon est envoyé en courrier à Saint-Pétersbourg. Il pourra fréquenter grâce à Ivan Tourguéniev les cercles des écrivains cotés de l'époque. Il s'en détournera et se retire à Isnaä Poliana pour vivre paisiblement.
Écriture et vie de famille
Léon Tolstoï a désir profond de solitude, a horreur de la sexualité débridée et veut fonder un foyer. En 1857, à Paris, il rencontre Ivan Tourguéniev qui le fait connaître les arts et la culture française. Cela l'amuse et l'agace à la fois.
En 1862, il épouse Sophie Behrs et lui fait lire son journal personnel dans lequel il détaillait ses pires défauts. Ils s'installent à la campagne et Léon connaît la sérénité. Il publie alors « les cosaques » en 1863 et commence l'écriture de « la guerre et la paix ».
Il écrit « Anna Karénine » mais cela se fit lentement, due à une succession de tragédies dans la vie de Léon. La mort de son fils à 18 mois, et de son dernier fils à 1 an, et la fausse couche de sa femme.
Léon Tolstoï meurt d'une pneumonie dans la solitude, le 07 novembre 1910 à Astapovo en Russie. Il a été incompris de sa famille et de sa femme, avec qui il aura eu treize enfants avec sa femme.