ALPHONSE KARR
Jean Baptiste Alphonse Karr est un romancier et journaliste français, né à Paris d'un père allemand et d'une mère française, le 24 novembre 1808. Il fait de brillantes études à Paris et dès ses vingt ans, il se consacre à l'enseignement et devient professeur suppléant. Il abandonne très vite cette fonction pour se consacrer à sa passion, la poésie.
Le début de ses succès au Figaro
En espérant pouvoir gagner sa vie grâce à ses poèmes, il soumet au journal Le Figaro une pièce en vers, qui est rapidement refusée à la publication. Sur le conseil du journal, il écrit en prose et se fait publier. En 1832, il a ainsi été publié au Figaro pour deux volumes de sa prose « Sous les tilleuls », prose inspirée d'un amour malheureux. C'est devenu son roman le plus célèbre, avec un franc succès. Il rentre alors dans la littérature.Après la rédaction de plusieurs articles dans le Figaro, et dans d'autres revues comme Entr'Act ou la Revue de Paris, il deviendra le rédacteur en chef du Figaro de 1936 à 1938. Il participera par la suite à La Chronique de Paris, fondée par Honoré de Balzac. Cela durera six mois. Il publie plusieurs séries de romans et fait connaître grâce à cela des stations balnéaires comme Etretat, Trouville, et Honfleur. Il devient d'ailleurs conseiller municipal à Sainte-Adresse de 1843 à 1849.
Un journaliste engagé
Journaliste, il fonde en 1939 son propre journal qui s'appelle « Les guêpes ». il s'agit surtout d'une revue satyrique qui y met en avant les célébrités dans le domaine artistique ainsi que la politique. Il est le seul rédacteur de cette revue qu'il publiera jusqu'en 1949. Ce fut un son deuxième plus grand succès dans sa carrière littéraire. Défavorable à Napoléon III, il se retire sur la côté d'Azur après un coup d’état en 1951.En 1954, il s'installe avec sa femme et sa fille à Nice, pour devenir botaniste et jardinier, mais tout en continuant à écrire. Il créera alors un magasin de vente de fleurs.
Chassé plus tard de son lieu de vie à cause du projet de construction de la gare SNCF, il déménage ensuite à Saint-Raphaël.En 1845, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur. Ami de Victor Hugo qui en était président d'honneur, il devient en 1882 le président de la ligue populaire contre la vivisection. Il veille à ce que la loi Grammont qui a été votée à l'Assemblée Nationale soit appliquée en faveur des personnes qui ont exercé des mauvais traitements envers les animaux domestiques. Elle punit ces personnes de un à quinze francs d'amende et de un à cinq jours de prison.
Sa fin de vie
Il meurt à 81 ans, en 1890, à cause d'une maladie dans sa villa « Maison Close » à Saint-Raphaël. Il est enterré dans un cimetière proche qui possède aujourd'hui son nom.Depuis, sa petite fille qui est romancière a fait don à la ville de Saint-Raphaël la bibliothèque de son grand-père.
