Exemple de discours suite au décès de votre grand-père
Nous vous proposons de rendre hommage à votre grand-père récemment décédé avec ce modèle de discours à prononcer lors des obsèques de votre grand-père.
De la même manière que la distance n’empêche pas deux êtres de s’aimer, le décès d’un être cher n’empêche pas de continuer à se sentir proche de lui. Voici un discours à prononcer à l’occasion de la disparition de son grand-père, qui vous permettra également de souligner tout ce qui le rendait exceptionnel à vos yeux. Téléchargement gratuit au format Word et PDF.
Paris, le 13 décembre 2024.
Loin de yeux, près du cœur
Grand-père et moi, nous avons toujours vécu éloignés l’un de l’autre, et pourtant, nous avons toujours été proches. Aussi loin que je me souvienne, peu importaient les kilomètres, il trouvait toujours le moyen de me faire savoir qu’il pensait à moi. Cela pouvait être un coup de téléphone, au cours duquel nous parlions de la pluie mais surtout du beau temps, je lui racontais mes déboires à l’école et il me racontait des anecdotes trépidantes de sa vie.
Parfois, c’était une carte postale de l’autre bout du monde que je recevais, avec un timbre magnifique qu’il avait soigneusement choisi pour moi, parfois simplement une lettre envoyée de chez lui, et quand je la lisais, je pouvais me le représenter, assis à son bureau, tel qu’il était probablement installé en me l’écrivant. D’autres fois encore, c’était un colis que je recevais, avec une surprise à l’intérieur. C’est comme ça que j’ai commencé à jouer au Rubik’s cube.
Et quand nous nous voyions, évidemment, c’était toujours la fête. Chaque mot qui sortait de sa bouche résonnait pour moi comme une parole d’évangile. J’étais fasciné par la vie hors du commun qu’il avait vécue, et j’admirais sincèrement cet homme. Alors qu’il me donne lui aussi tant d’intérêt en retour : imaginez ma joie !
J’ai grandi et les kilomètres ont continué à nous séparer, mais nous sommes toujours restés en contact. Et même lorsque plusieurs mois s’écoulaient sans que nous ne nous donnions de nouvelles, pour une raison ou une autre, à chaque fois que nous parlions de nouveau ensemble c’était comme si nous ne nous étions quittés que la veille.
Depuis quelques jours, cependant, il y a bien plus que des kilomètres entre nous. La frontière qui s’est immiscée entre nous n’est plus seulement celle d’un pays, mais celle qui sépare le monde des vivants de celui des disparus.
De ce monde, je sais que je ne recevrai ni carte postale, ni coup de téléphone, ni surprise qui ferait bondir le cœur du petit garçon qui vit toujours en moi. Pourtant, rien n’a vraiment changé car je ressens toujours la même proximité avec mon Grand-père.
Et même si nous sommes condamnés à ne plus jamais ni nous voir ni nous parler, ce qui me remplit de tristesse plus que je ne saurais le dire, j’ai la certitude que le lien unique qui nous unissait perdurera et qu’il y aura toujours un peu de Simon Dupont qui vivra à travers moi et à travers le souvenir que je garderai éternellement de lui : celui d’un homme bon et exceptionnel.